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Phyracaces occipitalis

Diagnostic Description

provided by Plazi (legacy text)

Type: une ouvriere, Camp IV, 1.000 m., foret, station B6.14 (LaMOTTE).

Long.: 3,9 mm. Noire, luisante, appendices brun-rougeatre. Tete fisse en avant, ornee de 20 fortes cotes longitudinales sur son tiers posterieur, ces cotes n'atteignant pas les yeux. Tout le thorax et la face declive de l'epinotum portent en-dessus 16 cotes analogues. Sur le petiole, ces cotes s'entrecroisent, donnant l'aspect de fossettes allongees. Segments abdominaux suivants a gros points ronds serres. Partout, fins poils jaunatres, moins denses que chez la plupart des autres Phyracaces, d'ou l'aspect relativement luisant. Tete arrondie, bien moins anguleuse en arriere que chez les autres especes d'Afrique. Seul P. singaporensis VlEHM., de Malaisie, a une tete analogue, mais le reste est tres different.

Le bord inferieur des joues est limite par une carene tranchante qui parcourt toute leur longueur, comme chez foreli SaNT. de Cote de l' Or, plus generalement, c'est P. foreli qui se rapproche le plus de notre type, autant que l'on puisse en juger d'apres la mediocre description originale (1914): cette Fourmi manque dans la collection SANTSCHI et doit exister dans celle de SILVESTRI. La forme assez particuliere du petiole (fig. 6, E), avec angles posterieurs diriges vers l'axe du corps, existe aussi chez foreli . Par contre, foreli differe Ãd' occipitalis par les points suivants:

Tete entierement lisse, a angles posterieurs plus marques. Yeux plus gros, faisant le tiers des cotes (ici moins d'un quart). Face declive du thorax concave.(plane ici). Petioles bien moins fortement sculptes. Bases des derniers tergites abdominaux avec des stries transversales (nulles ici).

Dans l'ensemble, P. occipitalis se rapproche de formes de Guinee et du Congo, et non de formes australes comme le Cerapachys villiersi .

Fourmis nomades, en majorite aveugles et souterraines. C'est ici que se trouvent les cas de polymorphisme maximum. L'etude des larves et de leur nutrition, faite par G. C. WHEE- LER (1935) a montre que ce groupe est bien different des Poneridae et tres hautement evolue. La faune africaine prouve que l'origine des Dorylus est occidentale, leurs especes etant cinq fois plus variees au Congo qu'en Rhodesie et au Kenya. Parmi les 3 genres et 91 especes du continent noir, le Nimba a livre 2 genres et 13 especes, dont une nouvelle appartenant aux fameux u magnans " ( Anomma ) et un aenictus inedit.

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not applicable
bibliographic citation
Bernard, F., 1953, La reserve naturelle integrale du Mt Nimba. XI. Hymenopteres Formicidae., Memoires de l'Institut Francais d'Afrique Noire, pp. 165-270, vol. 19
author
Bernard, F.
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