Guidance for identification
Der Filzige Gelbfuß (Chroogomphus helveticus, syn. Gomphidius helveticus) ist eine Pilzart aus der Familie der Schmierlingsverwandten (Gomphidiaceae).
Der Hut des Filzigen Gelbfußes ist 3–7 cm breit und gelborange, insbesondere im Alter auch stellenweise weinrötlich gefärbt. Die Hutmitte ist abgerundet bis breit gebuckelt. Die filzig-faserige, feinschuppige Huthaut ist trocken und nur bei feuchter Witterung schmierig. Die beim jungen Fruchtkörper orangegelblichen Lamellen dunkeln bei der Sporenreife im Alter nach und können dann stellenweise weinrötlich bis schwärzlich gefärbt sein. Sie laufen kurz am Stiel herab, sind dick und entfernt stehend. Das Sporenpulver ist schwärzlich oder dunkel olivbraun. Der zylindrische Stiel ist wie der Hut gelb- bis orangebräunlich gefärbt, trocken und schwach filzig. Das Fleisch ist orangegelb und im Alter weinrötlich, in der Stielbasis chromgelb. An der Stielspitze befindet sich als Überrest des Velums eine angedeutete Ringzone. Der Geruch ist angenehm, leicht fruchtartig, der Geschmack mild bis schwach säuerlich.
Die länglich-spindeligen Sporen haben eine glatte Oberfläche und besitzen keinen Keimporus. Sie messen 15–20 × 6,5–8 Mikrometer. Die keuligen Basidien mit vier Sterigmen sind 50–60 Mikrometer lang und 10–12 Mikrometer dick. Die Cheilo- und Pleurozystiden sind zylindrisch geformt, besitzen eine stielförmige Basis und messen 80–115 × 14–18 Mikrometer.
Der Filzige Gelbfuß kann mit anderen Gelbfüßen wie dem Kupferroten Gelbfuß (Chroogomphus rutilus) verwechselt werden. Diese unterscheiden sich durch die bereits beim jungen Pilz rotbräunlichen Hutfarben und eine glatte (nicht filzige oder schuppige), bei Feuchtigkeit schmierige Hutoberfläche.
Speisepilzsammler sollten den Filzigen Gelbfuß nicht mit Schleierlingen wie dem tödlich giftigen Spitzgebuckelten Raukopf (Cortinarius rubellus) verwechseln. Dieser hat mehr rotbräunliche Farben, rostbraunes Sporenpulver, einen schwachen Rettichgeruch und kein gelbes Fleisch in der Stielbasis.
Der Filzige Gelbfuß ist ein Mykorrhizapilz des Gebirgsnadelwaldes, bevorzugte Partner sind Fichten oder zweinadelige Kiefern. Er kommt an passenden Standorten lokal häufig vor. Die einzeln bis gesellig wachsenden Fruchtkörper erscheinen von Juli bis Oktober.
Das Vorkommen der Art ist auf Europa beschränkt.
Der Filzige Gelbfuß ist essbar.
Der Filzige Gelbfuß (Chroogomphus helveticus, syn. Gomphidius helveticus) ist eine Pilzart aus der Familie der Schmierlingsverwandten (Gomphidiaceae).
Gomphide helvétique
Le Gomphide helvétique (Chroogomphus helveticus) est un champignon basidiomycète de la famille de Gomphidiaceae.
Il est jaune ou orange et se teinte de rouge brique au moindre contact. C'est une espèce européenne d'altitude assez rare que l'on rencontre dans les Alpes, les Carpates et les zones montagneuses des Balkans. Il pousse sous les conifères et parasite parfois d'autres champignons qui partagent le même milieu. Il est comestible, mais peu apprécié, et comme il peut être confondu avec certains cortinaires mortels, sa cueillette est plutôt déconseillée.
L'espèce est décrite pour la première fois en 1950 par le mycologue allemand Rolf Singer sous le nom de Gomphidius helveticus[1]. En 1967, elle est transférée dans le genre Chroogomphus par Meinhard Michael Moser (en)[2]. En 2018, la phylogénie des huit espèces est revue, et Chroogomphus helveticus est classé dans un nouveau sous-genre, Siccigomphus[3].
Deux variétés ont été décrites[4] :
Le chapeau est d'abord convexe puis plus ou moins aplati et mamelonné, et mesure entre 3 et 5 cm de diamètre. Sa surface est matte et sèche, finement feutrée à squamuleuse, bien que les écailles ne soient pas très visibles par temps humide ou chez les vieux spécimens. Elle est jaune à abricot, souvent teintée de rose ou de violet, et devient orange brique au toucher[3]. La marge est aiguë et enroulée au début. Les lames sont épaisses et moyennement espacées, nettement décurrentes et facilement séparables[5]. Elles sont d'abord subconcolores au chapeau, puis sont teintées de gris par les spores. Le stipe, de la même couleur, est souvent effilé à la base et mesure entre 3 et 6 cm de long. Il est fibrilleux, orné de restes vélaires filamenteux à l'apexet d'un mycélium jaune pâle ou rosâtre à la base[3]. La chair est épaisse au centre du chapeau, ferme et fibreuse dans le pied, de couleur jaunâtre orangée. Sa saveur est douce et son odeur agréable et un peu fruitée[5].
Il ressemble beaucoup au Gomphide rutilant (Chroogomphus rutilus (en)) avec lequel on l'a longtemps confondu[6]. Le genre comprend d'autres espèces assez proches, comme Chroogomphus tomentosus, pour l'instant inconnu en Europe, ou Chroogomphus mediterraneus, qui est plutôt méditerranéen[7]. Il existe aussi un risque de confusion avec les cortinaires mortels comme le Cortinaire de montagnes (Cortinarius orellanus)[5].
Le Gomphide helvétique est une espèce ectomycorhizienne qui pousse dans les forêts de conifères et mixtes. Il a été initialement décrit sous le pin des Alpes (Pinus cembra), puis également trouvé en symbiose avec l'épicéa (Picea abies) et le mélèze (Larix decidua)[3]. Il forme parfois des associations tripartites avec d'autres champignons de l'ordre des Boletales : avec Rhizopogon vulgaris (en) sous épicéa, et avec le Bolet de Sibérie (Suillus sibiricus) et le Bolet larmoyant (Suillus plorans (en)) sous pin des Alpes. Ses hyphes forment alors des suçoirs (haustorium) qui s'insèrent dans les cellules de l'ectomycorhize pour en absorber l'eau et les nutriments[8].
C'est une espèce européenne qui apparaît surtout en altitude, dans les Alpes, les Carpates et les hautes montagnes des Balkans[3]. Elle fructifie en automne, en septembre et octobre[5].
Le Gomphide helvétique est comestible, mais jugé sans valeur[6]. Il aurait tendance à noircir les sauces à cause de sa sporée foncée[5]. En Suisse, l'espèce fait partie de la liste des champignons admis comme champignons comestibles établie par ordonnance du Département fédéral de l'intérieur[9].
Gomphide helvétique
Le Gomphide helvétique (Chroogomphus helveticus) est un champignon basidiomycète de la famille de Gomphidiaceae.
Il est jaune ou orange et se teinte de rouge brique au moindre contact. C'est une espèce européenne d'altitude assez rare que l'on rencontre dans les Alpes, les Carpates et les zones montagneuses des Balkans. Il pousse sous les conifères et parasite parfois d'autres champignons qui partagent le même milieu. Il est comestible, mais peu apprécié, et comme il peut être confondu avec certains cortinaires mortels, sa cueillette est plutôt déconseillée.
Capel fin a 7 cm, un pòch tachiss, fibrilos feltrà, giàun armognan, groson rosastr peui pì brunastr o violet. Lamele spassià, reusa groson peui brun neirastr. Gamba àuta fin a 8 cm e larga fin a 2 cm, un pòch sëcca, con na fassa a forma ëd ridò pòch marcà, fibrilosa, da òcra groson a coram, pì reusa an bass. Carn giàuna groson. Odor un pòch frutà.
A chërs sota conìfere, dzortut pin e sapin.
A venta mai mangé un bolè trovà se un a l'é nen un bon conossidor dij bolè!
A ven dàit për comestìbil.
Capel fin a 7 cm, un pòch tachiss, fibrilos feltrà, giàun armognan, groson rosastr peui pì brunastr o violet. Lamele spassià, reusa groson peui brun neirastr. Gamba àuta fin a 8 cm e larga fin a 2 cm, un pòch sëcca, con na fassa a forma ëd ridò pòch marcà, fibrilosa, da òcra groson a coram, pì reusa an bass. Carn giàuna groson. Odor un pòch frutà.
AmbientA chërs sota conìfere, dzortut pin e sapin.
Comestibilità A venta mai mangé un bolè trovà se un a l'é nen un bon conossidor dij bolè!
A ven dàit për comestìbil.
Klejek alpejski (Chroogomphus helveticus (Singer) M.M. Moser – gatunek grzybów z rodziny klejówkowatych (Gomphidiaceae)[1].
Pozycja w klasyfikacji według Index Fungorum: Chroogomphus, Gomphidiaceae, Boletales, Agaricomycetidae, Agaricomycetes, Agaricomycotina, Basidiomycota, Fungi[1].
Po raz pierwszy takson ten zdiagnozował w 1770 r. R. Singer nadając mu nazwę Gomphidius helveticus. Obecną, uznaną przez Index Fungorum nazwę nadał mu w 1967 r. M.M. Moser, przenosząc go do rodzaju Chroogomphus[1].
Alina Skirgiełło w 1960 r. opisywała ten gatunek pod nazwą klejówka helwecka, w 1983 r. Barbara Gumińska i Władysław Wojewoda zmienili nazwę na klejek alpejski[3].
Średnicy od 4 do 8 cm. Za młodu półkulisty z tępym garbem i podwiniętym brzegiem, potem niskołukowaty, w końcu płaski lub wklęsły. Powierzchnia włóknisto-pilśniowa lub delikatnie łuskowata, matowa, w stanie suchym nie jest śliska. Barwa brązowopomarańczowa lub czerwonowochrowa z różowofioletowymi lub czerwonawymi odcieniami[4].
Zbiegające na trzon, rzadkie. U młodych owocników o barwie takiej samej jak kapelusz, u starszych od zarodników wybarwione ciemnosiwo lub czarniawo[4].
Wysokość 5-8 cm, grubość do 1,5 cm, włóknisty, pełny. Barwa taka sama jak kapelusza, tylko przy podstawie żółtawa. Jest silnie związany z kapeluszem, nie da się od niego oddzielić[4].
W kapeluszu u młodych owocników bladopomarańczowy, u starszych winnoczerwony, w trzonie o barwie od żółtej do pomarańczowożóltej. Smak niewyraźny, zapach słaby[4].
O rozmiarach 17-20 × 5-7 μm[5].
Występuje w górach Europy (w Pirenejach, Alpach i Karpatach), oraz w Japonii[6]. W polskim piśmiennictwie naukowym podano jego stanowiska tylko w masywie Babiej Góry i w Tatrach[3]. Znajduje się na Czerwonej liście roślin i grzybów Polski. Ma status E – gatunek zagrożony wymarciem, którego przeżycie jest mało prawdopodobne, jeśli nadal będą działać czynniki zagrożenia[7]. Znajduje się na listach gatunków zagrożonych także w Austrii i Niemczech[3].
Rośnie w lasach iglastych, głównie pod świerkami, zwłaszcza na kwaśnym podłożu. Owocniki pojawiają się od lipca do października[3].
Od klejka czerwonawego (Chroogomphus rutilus) oraz od klejówek (Gomphidius) odróżnia się pomarańczowym odcieniem kapelusza i trzonu oraz pilśniowatym, nieśliskim kapeluszem[4].
Klejek alpejski (Chroogomphus helveticus (Singer) M.M. Moser – gatunek grzybów z rodziny klejówkowatych (Gomphidiaceae).
Chroogomphus helveticus je grzib[1], co go nojprzōd ôpisoł Rolf Singer, a terŏźnõ nazwã doł mu Meinhard (Michael) Moser 1967. Chroogomphus helveticus nŏleży do zorty Chroogomphus i familije Gomphidiaceae.[3][4] Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.[3]
Chroogomphus helveticus je grzib, co go nojprzōd ôpisoł Rolf Singer, a terŏźnõ nazwã doł mu Meinhard (Michael) Moser 1967. Chroogomphus helveticus nŏleży do zorty Chroogomphus i familije Gomphidiaceae. Żŏdne podgatōnki niy sōm wymianowane we Catalogue of Life.